vendredi 31 juillet 2015

Thé glacé et cocktail Lotus Jaune

L'été c'est la période des thés glacés. Le thé glacé est facile à réaliser et on peut utiliser le type de thé que l'on souhaite. Pourtant si les thés glacés les plus fins sont souvent préparés avec les bourgeons des meilleurs thés blancs, j'ai une affinité pour le thé noir glacé au lotus. Voici une recette simple, si on a un peu de temps devant soi.
Prendre une bouteille d'eau minérale d'un litre et demi à température ambiante. La Mont Roucous est idéale pour cela, mais si vous êtes comme moi en ce moment en Corse, l'eau minérale Zilia ou la Saint-Georges feront aussi excellemment l'affaire. Enlever un petit peu d'eau de la bouteille et mettre à la place de 6 à 15 g de thé (selon le type de thé que vous utilisez.)
Laissez infuser au réfrigérateur entre deux et trois heures.
Filtrez, puis réservez toujours au réfrigérateur. A consommer dans la journée.
Vous pouvez ajouter à votre convenance des herbes aromatiques (menthe, romarin...) des écorces d'agrumes ou des épices.  (Sauf si vous êtes allergique à l'un de ses composants, évidement...) Servez si possible nature ou si vous aimez avec du sirop de sucre de canne ou du miel.
Tous les thés peuvent être utilisés : thé blanc, thé vert, thé aux fleurs, mais également thé wulong et thé noir. Certains thés aromatisés sont également bien agréables en thé glacé.
Avec une base de thé glacé, il est possible de confectionner certains cocktails.
Voici la recette du cocktail Lotus Jaune :
D'abord en Long Drink, on peut réaliser un cocktail sans alcool :
15 cl de ce thé glacé au lotus
1,5 cl sirop de sucre de canne
1 cl de citron
Autre version avec alccol :
10 cl de ce thé glacé au lotus
3 cl de vodka supérieure
1,5 cl sirop de sucre de canne
1 cl de citron
Bonne dégustation.

vendredi 29 mai 2015

Petite histoire des maisons de thé en Chine



Je viens de réaliser plusieurs conférences sur l 'histoire des maisons de thé en Chine, dont l'une pour la mairie de Lyon. J'ai agrémenté ces soirées de centaines de diapositives que j'ai prises dans de nombreuses provinces chinoises.
D'abord j'ai rappelé l'existence de maisons de thé privées chez des particuliers où une pièce de leur maison était parfois réservée à la dégustation du thé.


Les plus fortunés construisaient dans leur propriété un pavillon de thé, sorte de petite maison d’été, de formes diverses, sophistiquées ou rustiques, selon la représentation idéale, religieuse ou philosophique, que l’on se faisait de la pratique du thé.


Après avoir fait ce rappel sur l'histoire des maisons privées de thé, j'ai essayé de montrer dans une deuxième partie que le voyageur, de nos jours, s'il veut rencontrer des gens ouverts à la discussion, comprendre les coutumes et avoir des informations sur la vie locale, doit entrer dans les maisons de thé publiques et commerciales.
Dans une même ville, certaines maisons sont spécialisées : ici elles accueillent des joueurs de cartes, là des calligraphes, plus loin des amateurs d'opéra. On y traite des affaires, commerciales et privées. On y vient en famille, entre hommes, entre copines, à deux ou trois, ou en solitaire. Dans certaines, on ne boit que du thé, dans d'autres on mange parfois la journée durant, en grignotant de petits buffets constamment réapprovisionnés. 

 
Ouverte tôt le matin, avant le lever du jour, ou le soir, idéale pour se divertir ou se reposer, on en trouve souvent une accessible, selon son bon plaisir ou l'état de ses finances.
Si je les aime tant, c'est aussi parce que l'on y rencontre des amis du thé : spécialiste d'un thé d'exception ou d'une cérémonie particulière.
Les maisons de thé en Chine sont aujourd'hui de petits concentrés culturels du lieu où l'on se trouve.


Et le thé dans tout cela ? Parfois célébré ou adulé, parfois peu respecté, il est lui aussi dans tous ses états...