Un Long Jing traditionnel
du 30 mars 2012 conservé à 6°.
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C'est la cinquième année
consécutive que je conserve des thés verts de printemps jusqu'à la
fin du mois de septembre. Six mois après leur création. Avant je
prenais bien soin de les consommer rapidement pour profiter de leur
éphémère fraîcheur.
Mais recevant de nombreux
lots, je ne pouvais pas tous les déguster en même temps. J'en suis
venu à vouloir en conserver dans de bonnes conditions pendant tout
l'été, et même, pourquoi pas, jusqu'au début de l'automne.
Histoire de profiter longtemps de ces thés d'exception.
Les résultats de ces
conditionnements sont globalement satisfaisants. Même si rien ne
pourra rivaliser avec les dégustations printanières.
Peu de temps après leur
achat (dans les lieux où ils ont été confectionnés) ces thés
furent conditionnés par petit lot d'une vingtaine de grammes, au
froid, à 6°. Et ils sont restés ainsi pendant six mois dans des
pots remplis de thé au maximum pour laisser le moins possible d'air.
Puis les pots ont été enfermés dans des boites hermétiques, les
unes dans les autres.
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Un même lot de Long Jing
conservé dans des pots identiques mais à gauche à 6°
et à droite à température ambiante pendant tout l'été. Certains jours il a fait 35°... |
Les pots sont sortis, un par un, selon les
besoins. Ramenés à température ambiante avant d'être ouverts ils
seront consommés très rapidement.
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Les infusions du même
thé conservé à gauche à 6° et à droite à température
ambiante.
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Lorsqu'un pot est ouvert c'est un
vrai ravissement tant les odeurs sont encore présentes et les
couleurs vives. C'est un souvenir du printemps qui arrive jusqu'à
nous. Cette année c'est décidé, comme une abeille gourmande, je
garderai un dernier pot pour l'hiver.